Il est sur toutes les lèvres et occupe la une des médias de la planète depuis des mois : le coronavirus.
Cet organisme, grand d’à peine quelques microns, a plongé l’économie mondiale dans une crise sans précédent, avec son lot de peur et d’incertitudes.
Vous vous demandez quels seront les impacts de cette crise économique pour vous pour 2020-2021 et même 2022 ?
Voici comment le coronavirus va impacter notre futur !
La Covid 19, l’invité surprise de l’économie
Il est le trouble-fête que l’on n’avait pas vu venir. En à peine quelques semaines, le nouveau coronavirus a quitté la lointaine province de Chine où il est apparu pour partir à la conquête du monde. Résultat de son épopée meurtrière : 187 pays touchés, 287 000 morts et une économie à l’arrêt.
Un bilan de conquête dont Alexandre le Grand et Napoléon Bonaparte n’auraient pas osé rêver. Si le bilan humain de la Covid 19 a été largement traité ailleurs, il semble indispensable de se pencher sur ses conséquences économiques.
En effet, pour faire face à cette menace, plus de la moitié des pays concernés, et la quasi-totalité des grandes puissances mondiales, ont opté pour un confinement généralisé de leur population. Résultat : une consommation en chute libre, des entreprises contraintes de fermer leurs portes, un recours massif au chômage partiel et aux licenciements, et des pans entiers de l’économie au point mort.
Même si la situation commence progressivement à revenir à la normale, cette crise va entraîner une récession économique durable, qui va impacter notre futur. Voici les principaux changements auxquels nous devons nous attendre, et vous serez peut-être surpris de constater qu’ils ne sont pas tous négatifs.
Crise du coronavirus, la mondialisation remise en cause
Le premier changement induit par la crise du coronavirus et la récession économique qui l’accompagne, c’est la remise en cause de la mondialisation. Cette situation inédite a brusquement révélé la fragilité d’un système mondialisé où les biens essentiels aux Etats ne sont plus produits sur leur sol.
C’est notamment le cas des masques de protection et du matériel médical nécessaire à la réanimation et aux tests de dépistage. La plupart des dirigeants des pays développés envisagent donc de corriger le tir en retrouvant une souveraineté industrielle et agricole. Un courant qui se propose de détricoter la politique de délocalisation en vigueur ces dernières années, avec contrainte des entreprises récalcitrantes si besoin.
De nombreux pays envisagent de faire revenir des usines sur leur sol, quitte à devoir nationaliser les entreprises clé des secteurs de première nécessité. Des accords régionaux sont également à l’étude pour assurer l’approvisionnement d’Etats voisins sans devoir solliciter des fournisseurs situés à l’autre bout de la planète.
L’ouverture de nouvelles usines pourrait aussi permettre de faire face aux conséquences de la crise économique, notamment le chômage qui en découle. Reste à savoir si les postes proposés seront durables et si ces bonnes intentions ne se heurteront pas au coût élevé de cette mesure.
Des marchés financiers malmenés
Les dégâts de la Covid 19 sur l’économie se sont traduits sans attendre sur les marchés financiers. Les Bourses mondiales ont connu un décrochage spectaculaire que l’on n’avait plus observé depuis la crise de 2008. Les premières actions touchées ont été celles des entreprises dont l’activité est très liée à la consommation chinoise, à l’image du secteur du luxe.
Elles sont suivies de près par celles des entreprises possédant des usines dans la province de Wuhan, tout secteur d’activité confondu. Puis viennent le tour du transport, de l’aéronautique et du tourisme. Petit à petit, c’est l’ensemble des marchés qui s’est trouvé pris d’une fièvre que les efforts des différents organismes financiers centraux ont eu bien du mal à calmer.
Autre facteur aggravant dans la mauvaise santé de la Bourse : le recours au trading haute fréquence. Ce système repose sur un réseau de superordinateurs capables d’acheter et de vendre des actions bien plus vite que n’importe quel trader humain.
Déjà accusé depuis longtemps de fausser les marchés, le problème du trading informatique se voit confirmé par la situation actuelle. Si le coronavirus est loin d’avoir signé la mort de la finance, il y a fort à parier que l’humain devrait retrouver sa place au cœur du processus pour ne plus voir se reproduire les désagréments liés à l’utilisation intensive des machines.
L’immobilier touché par la récession économique
Valeur refuge par excellence, l’immobilier touché par la récession économique fait grise mine. Confinement et mesures barrière obligent, l’activité de ce secteur est totalement gelée depuis plus d’un mois. Les ventes en cours peuvent se terminer à distance, mais il est totalement impossible de vendre ou d’acquérir un nouveau bien.
Une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui font de la pierre leur business, notamment les agents immobiliers, les marchands de biens et les investisseurs. Les prix très hauts constatés ces dernières années devraient baisser. Toutefois, les grandes villes tireront sans doute leur épingle du jeu du fait de leur attractivité.
Le marché de la location se porte mieux pour les logements déjà occupés, malgré la peur de nombreux propriétaires de voir leurs locataires en défaut de paiement. Pour ceux qui cherchent à remplir leur logement vide, en revanche, la situation est plus problématique. Si les visites vont reprendre avec le déconfinement, les candidats avec un bon dossier risquent de se faire plus rare.
Cependant, l’immobilier faisant partie des secteurs qui répondent à un besoin humain primaire, il y a fort à parier qu’il sera l’un des premiers secteurs à se remettre de la crise. S’il est certain que c’est en douceur que les affaires reprendront, le risque d’un effondrement n’est pas à l’ordre du jour. La pierre reste toujours un investissement gagnant.
Des pratiques à repenser au sein des entreprises
Les entreprises sont frappées de plein fouet par la récession économique liée au coronavirus. De nombreuses TPE et PME, notamment celles qui appartiennent aux secteurs de la restauration, de l’événementiel, de l’hôtellerie ou du tourisme, vont mettre la clé sous la porte faute de ressources suffisantes dans les mois à venir. Pour celles qui survivront, c’est l’ensemble des pratiques de travail qui est à repenser.
La pratique du télétravail, par exemple, semblait auparavant réservée aux start-ups et aux entreprises numériques. Aujourd’hui, elle tend à se généraliser. Face à la nécessité d’aménager les horaires, de moduler le temps de travail et de réorganiser les espaces, de nombreuses conventions sont à réécrire.
Pour la majorité des salariés, la flexibilité va sans doute devenir la norme. Plus qu’une mise en application de mesures de protection, c’est une nouvelle organisation du travail en entreprise qui est toute entière à inventer. Pas seulement pour palier au risque sanitaire d’aujourd’hui, mais pour empêcher la société d’être trop impactée par la crise économique qui se profile, ou une nouvelle crise demain.
À la place du management traditionnel, un management par objectifs avec libre aménagement du temps de travail pourrait se généraliser partout où c’est possible. Les salariés qui travaillent en production risquent de devoir s’adapter au flux de commandes de leur entreprise et moduler leurs horaires au besoin. Si certains crient déjà à la mort des acquis sociaux, d’autres y voient la possibilité d’un nouveau contrat social pour prendre le relais d’un modèle à bout de souffle.
Le numérique, nouvel eldorado de l’économie
Si certains secteurs sont frappés de plein fouet par la récession économique, d’autres tirent brillamment leur épingle du jeu et le numérique fait sans conteste partie de ceux-là. Avec le confinement, la fermeture des commerces et la restriction drastique des contacts sociaux, la consommation de services numériques a explosé, entraînant de nombreuses start-ups dans son sillage. Qu’il s’agisse die travailler, de faire ses courses, de se divertir, de s’instruire ou de faire des rencontres, la place du web n’a jamais été aussi grande dans notre vie. Et la tendance va aller crescendo.
De nombreux commerçants ont pu éviter la faillite en apportant sur la toile une partie de leur business, de la petite épicerie de quartier aux grands médias incapables de continuer leur production traditionnelle. Cette terre promise ou de nombreuses choses restent encore à inventer est l’endroit idéal pour qui souhaite devenir son propre patron et partir à la conquête de sa liberté, voire de la richesse avec un peu de chance. Décidément, il semble que demain sera numérique, ou ne sera pas.
De belles opportunités à saisir
Si la crise du coronavirus a entraîné une récession économique sans précédent et provoqué une belle panique sur les marchés financiers, en déduire que le tableau est entièrement noir serait une erreur. Comme le dit Warren Buffet, et de nombreux grands hommes et femmes d’affaires avant lui, les crises sont aussi l’occasion de faire tomber une pluie d’or sur les plus avisés.
Celle que nous traversons ne fait pas exception à la règle. Pour les moins pessimistes et les plus malins, de belles opportunités de s’enrichir ne demandent qu’à être saisies. D’autant que les économistes s’accordent tous sur un point : notre système économique est bien plus solide qu’il ne l’était en 2008 et lors des krachs précédents.
Pour ceux qui souhaitent investir en Bourse, c’est donc le moment de se lancer pour réaliser de bonnes affaires. La prudence reste toutefois de mise, il est recommandé d’investir votre capital petit à petit, car rien ne dit pour le moment que les valeurs les plus basses ont été atteintes. Du côté de l’immobilier, la baisse des prix promet également quelques bonnes affaires, d’autant qu’il est fort probable que le marché reparte à la hausse dans les années à venir.
Enfin, pour celles et ceux qui veulent se lancer dans l’entreprenariat, la conjoncture est particulièrement propice dans deux secteurs : les services de proximité et le numérique. Pour éviter le chômage massif, les différents gouvernements pourraient d’ailleurs mettre en place des incitations et des aides à la création de société.
Simple crise parmi d’autres ou véritable changement de modèle ?
Alors que de nombreuses questions se posent sur le monde d’après, l’une d’elle revient plus fréquemment : traversons-nous une simple mauvaise passe, ou sommes-nous à l’aube d’un changement profond de notre modèle social ? S’il est sans doute trop tôt pour y apporter une réponse définitive, plusieurs pistes de réflexion sont à méditer.
Une chose est certaine, nous allons devoir revoir notre politique de consommation pour nous tourner vers davantage de local et nous soucier de l’impact de nos actes sur l’environnement. Si l’informatique et l’économie numérique ont permis de sauver des entreprises et de mettre en place une chaîne de solidarité formidable, nous nous sommes également rendus compte que ces innovations devaient toujours rester sous le contrôle humain pour être bénéfiques.
S’il ne révolutionne pas le système, le coronavirus entraînera sans doute une prise de conscience quant à notre vulnérabilité et à la nécessité de nous recentrer sur l’essentiel. Il nous rappelle qu’il est impératif de faire les bons choix pour nous protéger, nous et ceux que nous aimons, en cessant par exemple de dépendre d’un seul salaire dont le versement peut rapidement se retrouver soumis à de nombreux aléas.
Plutôt que de nous demander s’il changera le monde, nous devrions nous interroger sur les changements que nous souhaitons faire dans notre monde à nous, à l’échelle de notre quotidien pour devenir plus résilient et cesser de subir les conséquences de décisions qui nous échappent. Pour celles et ceux qui s’empareront de ces réflexions et s’embarqueront dans l’aventure du changement, le monde d’après ne ressemblera pas au monde d’avant, et c’est tant mieux.
La crise du coronavirus a bouleversé notre système financier de façon brutale, entraînant partout dans le monde une crise économique qui pourrait bien être durable. Conséquence du confinement qui a mis toute l’économie à l’arrêt, les marchés financiers ont été durement touchés, faisant chuter les Bourses des quatre coins du monde. Des pans entiers de l’économie sont mis à mal et de nombreuses entreprises se retrouvent en difficulté.
Même l’immobilier se retrouve au point mort. Pourtant, tout n’est pas noir. Notre quotidien est amené à changer : nouvelle organisation du travail, place plus importante du numérique, ou encore nécessité de revenir à une consommation locale. Mais tout est loin d’être noir.
Les opportunités d’investissement sont réelles, car il est certain que l’économie, soutenue par les Etats et les banques centrales, finira par repartir. C’est également le moment idéal pour tous ceux qui veulent prendre leur vie en main et créer leur propre entreprise.